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Un rôle clé dans la transition énergétique

Les bâtiments (résidentiels et tertiaires) sont responsables de près de la moitié des consommations d’énergie en France, et de 15 % des émissions de gaz à effet de serre, principalement dues au chauffage des bâtiments. Les réseaux de chaleur constituent un levier efficace pour réduire ces émissions.


Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments ?

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments, trois leviers existent :
  • La sobriété énergétique, qui passe par des changements de comportement (par exemple, réduire la température de chauffe de son logement) ;
  • L’efficacité énergétique, qui vise à aboutir au même résultat en consommant moins d’énergie (par exemple, en isolant les bâtiments) ;
  • La décarbonation, c’est-à-dire le recours à des énergies faiblement émettrices de gaz à effet de serre, par exemple en remplaçant une chaudière gaz ou fioul par un raccordement à un réseau de chaleur majoritairement alimenté par des énergies renouvelables et de récupération.


Des objectifs ambitieux fixés par la loi

La loi énergie climat fixe un objectif de neutralité carbone en 2050, ce qui implique de diviser par 6 nos émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Un recours plus massif aux réseaux de chaleur peut efficacement y contribuer.

Dès 2015, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a fixé l’objectif de multiplier par 5 la quantité de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrée par les réseaux d’ici 2030 (réf. 2012). Il faudrait tripler le rythme actuel pour atteindre cet objectif !

Pour cela, il est indispensable de :
  • Verdir les réseaux de chaleur existants, c’est-à-dire augmenter encore la part d’énergies renouvelables et de récupération ;
  • Densifier les réseaux de chaleur existants, c’est-à-dire y raccorder davantage de bâtiments ;
  • Créer de nouveaux réseaux ou des extensions de réseaux.


Plusieurs mesures et dispositifs mis en place pour atteindre ces objectifs

La dynamique de raccordement aux réseaux de chaleur devrait s’accélérer suite à la mise en place des mesures suivantes :
  • Interdiction de renouvellement des chaudières fioul depuis le 1er juillet 2022 : là où ils sont présents, les réseaux de chaleur constituent une des meilleures alternatives.
  • Classement automatique des réseaux alimentés majoritairement par des énergies renouvelables et de récupération : dans une certaine zone autour du réseau, obligation de se raccorder pour toute construction neuve ou renouvelant sa chaudière au-dessus d’un certain seuil de puissance.
  • Mise en place du coup de pouce chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires (aides financières conséquentes pour le raccordement de ces bâtiments aux réseaux de chaleur, attribuées dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie).
  • Dispositif éco-énergie tertiaire favorable aux réseaux de chaleur : par le jeu des coefficients de conversion, se raccorder à un réseu de chaleur permet de comptabiliser jusqu’à 23% de réduction des consommations d’énergie.
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